Des îlots sauvages de chaque côté du chemin. © A. Bétry |
Là poussent les chardons, les bardanes et les orties. Bien sûr, elles piquent mais elles présentent aussi beaucoup de qualités : culinaire (on les mangeait comme des épinards et on les fait toujours en soupe) ; médicinale (elles sont notamment utilisées contre la chute des cheveux) ; pour la faune (elles servent de garde-manger aux insectes butineurs et aux coccinelles). Et aux papillons, nombreux dans ce coin du parc.
Un arbre mort le long du chemin. |
Les ruches. © A. Bétry |
Et dans un coin, un peu à l'écart, des ruches ont été installées. Elles sont gérées par un apiculteur, fier de ses premières récoltes, Roland Rondelet. Il expliquait dans une interview donnée en 2007 qu'il pouvait faire deux récoltes par an : l'une de miel de printemps, à base principalement de prunus et de chèvrefeuille, et un miel d'été à base de sauge et de romarin.
On a trace de miel dans le delta du Nil dès 4500 avant Jésus-Christ. Il sert à sucrer les aliments. On l'utilise aussi pour soigner les blessures. En Grèce, pendant les Jeux olympiques, les athlètes ont coutume de prendre une boisson miellée après la compétition afin de recouvrer plus vite leurs forces. Les premiers apiculteurs apparaissent dans la Rome antique avec la fabrication d'un miel extrait de ruches. Et le miel de la Narbonnaise est le plus réputé de l'Empire romain.
Pendant tout le Moyen Âge, on l'utilise à des fins médicinales. Et pendant les deux guerres mondiales ses propriétés aseptisantes sont redécouvertes pour guérir les blessés du front. A LA SEMAINE PROCHAINE… PCB
Et comme dit un dicton en Champagne : Brouillard qui remonte en été annonce la pluie.
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