17 juillet 2011

Ile St-Germain - le jardin des messicoles

Messicoles, comme moissons.


Le jardin des messicoles. ©A. Bétry
Dans cette partie du parc, place à ces fleurs, venues du Moyen-Orient,  que nos techniques modernes agricoles ont chassé des paysages. C'est ce que l'on appelle communément des mauvaises herbes : coquelicots, bleuets, matricaires, nielles des blés. Par grand vent, c'est un bonheur de les voir onduler au milieu des blés qui, à cette période, sont déjà bien dorés.

Le coquelicot, cher au peintre Claude Monet et aux impressionnistes, est connu sous le nom de pavot - Ses propriétés sont très tôt utilisées en pharmacie, notamment pour confectionner des sirops contre la toux. Les paysans en mettaient dans la bouillie des bébés pour favoriser leur endormissement.

Le bleuet, ou centaure Cyanus, est utilisé au Moyen Âge comme plante d'ornement. Mais aussi pour, dit-on, améliorer la vue et soigner les maladies des yeux. Elle fut choisie au lendemain de la Première Guerre mondiale comme symbole des morts tombés au combat.

La nielle des blés, ou œillet des champs, est de plus en plus rare aujourd'hui. Elle a toujours eu une très mauvaises réputations en raison de la toxicité de ses graines. Pourtant sa couleur rose tirant sur le mauve en fait une des stars de ce jardin.

La matricaire, appelée aussi Petite camomille, a des fleurs blanches avec un coeur jaune. Riche en vitamine C, elle est utilisée en pharmacopée pour ses propriétés tonifiantes et calmantes. Elle ressemble un peu à la marguerite. PCB

Et comme dit le dicton de Lorraine : Si l'été est pluvieux
                                                          L'hiver sera rigoureux.

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