Entrée du château. A dr., le Pavillon des bains (disparu) ; à g., le pavillon qui subsiste, actuel Musée. La porte correspond à la rue Berthelot. © coll. particulière. |
Le parc est rapidement loti ; il n’en reste qu’un vestige : le bassin du parc Henri Barbusse.
Le château, qui a brûlé comme ceux de Saint-Cloud et des Tuileries, n’a gardé que des murs menaçants de s'écrouler, car toitures et planchers n’ont pas résisté au feu. Pourtant, les ruines ne sont complètement démolies que vers 1910 pour laisser place à la rue Berthelot.
De l’entrée monumentale, il ne reste à Issy que le pavillon de gauche qui appartient au Musée français de la carte à jouer et abrite la Galerie d’histoire de la ville. Le bâtiment des Officiers, à gauche dans la cour, a disparu, remplacé par la partie moderne du musée.
Un passage voûté en pierre et un abreuvoir aux dauphins, adossé à un mur qui a disparu, sont les seuls vestiges des communs. Ils se trouvent dans une copropriété qui doit les entretenir.
Le péristyle, surmonté du fronton triangulaire, du château d'Issy, a été remonté par Rodin dans sa propriété de Meudon. © P. Maestracci |
Une partie du château est achetée par Auguste Rodin, dont le mouleur Paul Cruet, proche collaborateur de l'artiste entre 1908 et 1917, habitait près du château. Le sculpteur fait remonter dans sa Villa des Brillants, à Meudon, le péristyle de la façade originelle sur le jardin avec le fronton triangulaire qui était autrefois au-dessus du premier étage. P. Maestracci
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