Le Père Benetazzo. ©A. Bétry |
Daniel Comboni © Saints.SQPN.com |
Combani a alors une idée lumineuse : "sauver l'Afrique par l'Afrique" (qui devient sa devise), c'est-à-dire former sur place des religieux africains. En 1867, il fonde à Vérone l'Institut pour les missions en Afrique centrale et, en 1872, l'Institut des Pieuses de la Négritie, connu aujourd'hui sous le nom de Sœurs missionnaires comboniennes. Il se voit alors confier la responsabilité du vicariat apostolique d'Afrique centrale, à Khartoum, où il devient en 1877 le premier évêque d'Afrique centrale. Il meurt quatre ans plus tard, victime des maladies tropicales, le 10 octobre 1881. Il est enterré dans les jardins de la mission de Khartoum. Béatifié en 1996, il est canonisé en 2003 par le pape Jean-Paul II.
Après une phase de déclin consécutive à la mort du Père Comboni, l'œuvre reprend son essor africain en 1898, avant de se développer en Europe (Italie, Allemage, Angleterre, Espagne) au lendemain de la Première guerre mondiale, puis de s'étendre à l'Amérique latine dans les années 1950. Expulsés du Soudan par le pouvoir islamiste en 1964, les missionnaires se replient vers les pays africains francophones. Et pour se former à cette nouvelle mission, ils viennent en France, aux Missions étrangères de Paris et au Séminaire Saint-Sulpice, à Issy.
Le siège des Comboniens, 47 rue du Chevalier de la Barre. © A. Bétry |
En 1970, les Comboniens achètent, sous le contrôle juridique du diocèse de Nanterre, un ancien couvent de religieuses, du XVIIIe siècle, situé au 47 rue du Chevalier de la Barre, dans les Hauts d'Issy, pour en faire un internat de théologie. En 2000, le bâtiment est entièrement reconstruit - la chapelle originale est conservée - et devient un centre d'accueil pour religieux et laïcs comboniens, étudiants de théologie et de langue française. Denis Hussenot.
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