Pilote du RMT, Régiment de Marche du Tchad jumelé avec la Ville d'Issy-les-Moulineaux. © Alain Bétry |
En 1992, l'usine désaffectée depuis plusieurs années revit grâce à une association d'artistes, qui s'installe sur cet espace en friche : 5000 mètres carrés, dans un immense hangar, dessiné par Gustave Eiffel, en bordure de Seine. Ils signent une convention d'occupation précaire avec le ministère de la Défense. Une cinquantaine d'artistes, dont de nombreux Sud-Coréens, vont s'y exprimer pendant une dizaine d'années, sous le label ArTsenal.
Pour en savoir plus sur les chars
www.chars-francais.net
2 commentaires:
Historim
1949, conception du char AMX
Pilote du RMT, Régiment de Marche du Tchad
jumelé avec la Ville d'Issy-les-Moulineaux. © Alain Bétry Un succès sans précédent pour ce char mis au point dans les Ateliers de construction d' Issy-les-Moulineaux, d'où son nom AMX : A pour Ateliers, M et X pour MoulineauX ! Ces ateliers, situés sur le quai Stalingrad, sont nés de la nationalisation des usines Renault d'Issy en 1936, spécialisées dans les véhicules blindés destinés à l'armée française. L'usine a vu passer les chars Renault de 1914 et ceux de 1940. En 1949, le prototype de l'AMX-13 voit le jour et la production débute à Roanne en 1952. En 1967, c'est au tour de l'AMX-30.
En 1992, l'usine désaffectée depuis plusieurs années revit grâce à une association d'artistes, qui s'installe sur cet espace en friche : 5000 mètres carrés, dans un immense hangar, dessiné par Gustave Eiffel, en bordure de Seine. Ils signent une convention d'occupation précaire avec le ministère de la Défense. Une cinquantaine d'artistes, dont de nombreux Sud-Coréens, vont s'y exprimer pendant une dizaine d'années, sous le label ArTsenal.
Pour en savoir plus sur les chars
www.chars-francais.net
Je souhaiterais apporter quelques informations sur la période 1955-1992.
A partir du milieu des années 1950, bien que les chars français aient longtemps continué à s'appeler AMX, leur conception a été progressivement transférée de l'Atelier des Moulineaux vers un établissement de l'armée situé à Satory. C'est donc principalement là que sera notamment développé l'AMX 30, le plus grand succès des chars français. En 1959, désormais sans emploi, l'atelier est temporairement mis à la disposition de la SAMM, un fabricant d'équipements militaires (et filiale de Panhard) dont le siège de Boulogne-Billancourt venait de bruler.
Ce "temporaire" durera ... 36 ans. Désormais siège et centre de développement de la SAMM, c'est en ces lieux que sera conçue la plus grande part des servocommandes des chars, navire et avions de l'armée française de l'époque (et de beaucoup d'armées dans le monde). Vil symbole du militarisme pour certains, l'atelier sera la cible d'un attentat terroriste perpétré en 1983 par des anarchistes, le groupe Bakounine, heureusement sans blessés. Puis la SAMM quittera finalement les lieux deux ans plus tard pour s'installer à Bièvres.
Le site sera alors utilisé plusieurs années comme entrepôt par une société de location de (vieux) blindés pour films ou autres spectacles. Elle partira à son tour autour de 1990, mettant un point final à près de huit décennies d'activités liées, à différents titres, aux véhicules de l'armée de terre
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