18 avril 2024

La campagne en ville… quand Issy conserve son passé agricole

Pendant des siècles, Issy à flanc de colline et la Ferme dans le quartier des Moulineaux furent des villages assez éloignés l’un de l’autre. Les vignes étaient sur les coteaux et Les champs se trouvaient dans la plaine.

Vendange chez Yves Legrand ©A.Bétry

De ce passé rural, il n’en reste que peu d’éléments. Aux Moulineaux, des vignes en contrebas de la ligne du RER et Le Chemin des Vignes sont gérés par la famille Legrand. Les vendanges se font toujours à l’automne avec la participation d’écoliers. Entre le boulevard Garibaldi et le RER, les talus sont entretenus par des moutons à la belle saison. Enfin depuis quelques années, la Fédération Nationale des Chasseurs occupe l’ancien bâtiment de la Banque de France, à l’angle des rues de Vanves et du Général Leclerc.
En revanche, le nombre des noms de rues évoquant la campagne est nettement plus important.
Certains noms sont caractéristiques en ce qui concerne les terres agricoles. Un clos est un terrain cultivé limité par un mur ou une barrière. Il y a l’allée du Clos, le clos Girard et le clos Munier. Sur un lieu-dit du XVIIe siècle, l’allée des Coutures évoque le nom de champs cultivés, le Champ Chardon celui d’une plante piquante et la rue du Ponceau, l’autre nom du coquelicot. La promenade du Verger, le chemin des Vignes et le sentier (et le quartier) des Épinettes (soit du vin blanc, soit une cage pour volailles) indiquent quelles étaient les productions locales. L’école des Varennes (mot d’origine allemande) évoque la version ancienne de garenne, terrain inculte réservé à la chasse, privilège de la noblesse.
Il existe aussi une évocation des bâtiments. L’allée et le quartier de la Ferme se trouvent dans l’ancienne propriété des Chartreux qui avaient reçu cette propriété au Moyen Âge du chanoine Jean de Meudon. C’est le nom donné à un gymnase, des écoles et une médiathèque. Il y a la rue du Bateau-Lavoir et l’allée du Hameau Normand. Le chemin du Moulin fait écho au terme des Moulineaux et aux armoiries de la ville. Les anciens chemins étroits subsistent dans les noms d’une dizaine de sentiers. Celui de la Bertelotte entre les rues Renan et Michelet fait exception car tous les autres sont autour du Fort comme le Buvier, les Loges, les Marcettes, la Montézy ou les Tricots.


Allée des Maraîchers

Enfin, la promenade des Jardiniers de l’Île et l’allée des Maraîchers mettent en valeur le  travail des professionnels.
Depuis plusieurs années, sont créés des Jardins partagés dans chaque quartier, tels ceux de la résidence Séverine ou celui rue de la Galiote. C’est un retour au passé rural de la ville mais sous une forme contemporaine ! 

Texte et photographie : P. Maestracci

 


                               

13 avril 2024

Déambulation dans des rues aux noms d'arbres

Profitez des vacances pour redécouvrir votre ville.
Issy-les-Moulineaux, territoire longtemps agricole, est devenue une ville industrielle puis tertiaire, densément peuplée. Il existe toujours des parcs disséminés dans la commune ainsi que des arbres remarquables, en particulier sur l’île Saint-Germain.

Plusieurs noms restent associés aux arbres. 

Dans le quartier Centre-Ville, la rue des Acacias croise la rue des Peupliers. Toutes deux sont bordées d’immeubles. Le fief du Bois-Vert  était entre l’église Saint-Étienne et la grand-rue (rue du Général-Leclerc) ; le sous-fief de l’autre côté de la rue correspond au tout récent Cœur de Ville.



Cet immeuble de l’entre deux-guerres (ci-contre) se situe au croisement de la rue des Acacias et des Peupliers. 


Dans le quartier des Hauts d’Issy où subsistent encore d’étroits sentiers, la villa des Cerisiers est une impasse. Tout près, se trouve la place des Tilleuls et la villa du même nom.


Place des Tilleuls (Hauts d'Issy), carte postale

Texte et photographie : P. Maestracci

8 avril 2024

Amin Maalouf et les deux académiciens d'Issy

Les vacances scolaires sont là avec quelques ouvrages à lire.
Amin Maalouf, tout nouveau secrétaire perpétuel de l’Académie française, a rendu hommage à ses prédécesseurs au 29e fauteuil de l’illustre assemblée. Il l’a fait dans un livre remarquablement documenté : Un fauteuil sur la Seine. Quatre siècles d’histoire de France. (Grasset, 2016).

Si les cinq premiers titulaires, par ailleurs peu connus, ne sont pas venus à Issy, il n’en est pas de même pour le 6e, élu en 1717. Celui que l’écrivain surnomme « Celui qui murmurait à l’oreille du roi » (ci-dessous), n’est autre qu’André-Hercule de Fleury (1653-1743). Évêque de Fréjus en 1698, il fut choisi par le Roi-Soleil comme précepteur pour son héritier, le futur Louis XV, devenu roi en 1715. 


Cardinal de Fleury
En décembre 1725, soit deux ans après la mort du Régent Philippe d’Orléans, le duc de Bourbon espère que le roi se sépare de Fleury. Celui-ci se réfugie alors au Séminaire d’Issy. Mais Louis XV renvoie le duc de Bourbon et rappelle Fleury. « Dès le retour de Fleury du séminaire d’Issy, le roi lui proposa de devenir son principal ministre en remplacement de Bourbon. Il accepta la responsabilité mais pas le titre » (Amin Maalouf, chapitre 6, op. cit.)

En 1726, Fleury, évêque de Fréjus, devient cardinal ; il est âgé de 73 ans et reste au pouvoir jusqu’à sa 90e année. « En public on l’appelait, bien entendu Son Éminence mais en son absence on murmurait Son Éternité. » 
Fleury finit ses jours dans une aile du séminaire d’Issy où il meurt le 14 janvier 1743. La  messe d’enterrement est célébrée dans l’église Saint-Étienne et le cercueil déposé dans la crypte avant son transfert dans une église parisienne (cf Issy-les-Moulineaux, histoire d’une ville en 60 dates. Atlante éditions, 2013).


Ernest Renan

Le chapitre 13 est consacré à « Celui qui a osé appeler Jésus un homme » (ci-contre) : Ernest Renan (1823-1892). Celui-ci a commencé ses études au séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (à l’emplacement actuel de la Mutualité française, Paris Ve). Regrettons qu’Amin Maalouf n’ait pas évoqué la poursuite des études du jeune Renan au séminaire d’Issy.

Texte : P. Maestracci


Pour an savoir plus sur le site :

3 avril 2024

Cœur de Ville d'Issy - une visite privée dans l'écoquartier

La visite historimienne de ce samedi débute à l’angle de la rue Victor-Hugo et de l’avenue de la République avec l’évocation des transformations du terrain au cours des siècles. Longtemps, ce furent des champs puis, avec le château de la reine Margot au début du XVIe siècle (actuel Séminaire), de belles propriétés. Leur entrée se faisait sur la grand-route (rue du Général-Leclerc) avec des jardins à la française allant jusqu’à l’actuelle rue du Gouverneur-Général- Éboué. Cet ensemble fut coupé en diagonale au XIXe siècle, c’est l’actuelle avenue de la République. L’écoquartier Cœur de Ville d’une superficie de presque trois hectares est aussi limité par la rue Horace-Vernet.
Au XXe siècle, il y eut des usines dont la première en 1908 fut la biscuiterie Guillout. Après la Seconde Guerre mondiale, est créé le CNET de renommée mondiale pour ses inventions dans le domaine des télécommunications et ce, jusqu’en 2017. Une plaque commémorative devrait en rappeler le souvenir. 
Après la destruction des bureaux, un écoquartier est créé avec plusieurs objectifs : en faire un lieu de rencontre, respecter les règles environnementales et satisfaire les besoins des habitants : logements, bureaux, services municipaux, commerces variés  etc...

Une allée dans l'écoquartier


La déambulation dans Cœur de Ville permet de mieux appréhender comment ces objectifs ont été atteints.
La rue Victor-Hugo, longue de 300 mètres, est longée par des immeubles de bureaux et des immeubles résidentiels. Il y a également une crèche près d’une résidence pour Seniors et le groupe scolaire Françoise Giroud.
Des immeubles résidentiels se trouvent le long de la rue Horace-Vernet, parallèle à la rue Victor-Hugo. Des bureaux leur succèdent à l’angle de la rue avec celle du Général-Leclerc.
Cœur de Ville est aussi un nouvel écoquartier avec des immeubles bien isolés, la géothermie etc...
Entreprise financière

La promenade, au centre en forme de Y, est piétonnière avec des plates-bandes avec des arbres de bonne taille en pleine terre, des bancs en bois. Flâner le long des devantures de magasins peut se faire à l’abri de la pluie grâce à des marquises, des auvents vitrés comme ce fut le cas le jour de la visite ! Les étages des immeubles résidentiels sont construits en retrait pour mettre plus en valeur les allées centrales.
La visite se termine devant le NIDA (Nid des Idées d’Avenir) lieu innovant de rencontre : café, restaurant, salles de conférences et d’expositions etc. Programme à consulter dans Point d’Appui.

                                                                            Texte et photographies : P. Maestracci

31 mars 2024

Issy – Les archéologues s’invitent sur le chantier Centre Ville – (suite et fin).

En mars 2018, les fouilles préventives initiées par l’INRAP se terminaient par la découverte de superstructures et d’un squelette (ci-dessous) donné comme étant celui d’un homme du Moyen Âge. (http://www.historim.fr/2018/03/issy-les-archeologues-sinvitent-sur-le_30.html)

Fouilles de mars 2018. 

Quatre ans après, le premier semestre 2022, le rapport des archéologues était rendu « public ». Il en ressort, premièrement, que le squelette n’est pas, comme il a été dit, un homme mais une femme. Celle ci, âgée d’une soixantaine d’années, date bien du Moyen Âge comme annoncé (XIIIe siècle), sans plus de précision.
Dans le précédent article, les structures découvertes avaient un début de réponse mais il fallait des études plus poussées pour en découvrir la finalité.
Pour faire simple, les fouilles seront divisées en trois catégories. 1. Moyen Âge, 2. XVIIe siècle, 3. XIXe et XXe siècles.
Les traces les plus anciennes remontent au haut Moyen Âge, période mérovingienne, pourquoi pas à Childebert (http://www.historim.fr/2018/02/conference-childebert-et-le-fief-dissy.html). Elles se t
rouvent le long de la voie principale (rue du Général-Leclerc).


Vestiges du logis principal du XVIIe siècle.

Pour le XVIIe siècle, les vestiges sont plus flagrants (ci-dessus). Il reste le mur est du logis principal ainsi que la base d’un escalier menant à la cave. Ils peuvent être attribués à la propriété de M. Nicolas Potier de Novion. Il a été trouvé quelques petits tessons de poterie ainsi qu’une pièce de monnaie à l’effigie de Louis XIV. Et, ce que l’on prenait pour un puits, n’est autre que la base d’un bassin d’agrément et sa conduite d’évacuation (ci-dessous). 


Base du bassin d'agrément.
Pour le XIXsiècle, un puisard comme l’on peut trouver dans les campagnes affleure le sol. Il résulterait d’un bâtiment attesté par le cadastre.
Pour le XXe siècle, une tranchée parallèle à la rue Victor-Hugo, a mis à jour les vestiges de la galerie de chauffe de la biscuiterie Guillout (ci-dessous). Quant aux occupations ultérieures, Peugeot, Le Raphia et le CNET, il ne reste plus aucune trace.


Vestiges de la galerie de chauffe de la biscuiterie Guillout © INRAP
                                                               
Petit clin d’œil à l’histoire, le Nidā, pôle culturel du Cœur de ville, se trouve à l’aplomb du lieu où a été exhumé le squelette.

 

Je tiens à remercier les archéologues pour leur bienveillance et particulièrement M. G. Drwila, responsable des fouilles, ainsi que M. Garcia, président de l’INRAP qui m’a fourni une synthèse des fouilles que vous pouvez retrouver ici https://journals.openedition.org/adlfi/111097.


Textes et photos Michel Julien

Pour mémoire, le 1er avril 2018, notre association Historim a rendu compte de l’avancement des travaux de fouilles du quartier Cœur de ville à venir. Ce sont les images de notre adhérent Michel Julien qui ont alerté notre maire André Santini de la découverte d’un squelette sur le chantier. Certaines personnes de la mairie nous ont contactés pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un canular de 1er avril. L’information tardive provoqua au niveau de la municipalité quelques turbulences. Le présent article récapitule et met un terme à l’événement. A. Bétry

 


26 mars 2024

JO 2024 à Issy - Sodexo

 Le jeudi 29 février, le village des athlètes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a été inauguré (ci-dessous) : 52 hectares labellisés EcoQuartier sur 3 communes : Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l'île Saint-Denis… Bien loin d’Issy-les-Moulineaux, me direz-vous. 


Le village des athlètes. 
Mais, en regardant le reportage, en découvrant les chambres à coucher, les salles de bains, le restaurant et ses cuisines, on aperçoit sur la tenue du cuisinier… le logo de Sodexo, installé depuis 2008 dans le nouveau siège du Groupe, à Issy, au 255, quai de la Bataille-de-Stalingrad (ci-dessous).
Sodexo Live



Pierre Bellon © XDR

Son fondateur (ci-contre) Pierre Bellon (1930-2022) avait fondé à Marseille en 1966 une petite entreprise de restauration collective. Aujourd’hui, dirigé par sa fille Sophie, Sodexo est présent dans 80 pays, fait du multiservice (restauration des stades, gestion des prisons, etc).

Sodexo, 255 Quai de la Bataille-de-Stalingrad, Issy. © XDR

La filiale Sodexo Live sera aux commandes du restaurant des athlètes qui serviront environ 40 000 repas par jour pendant deux mois, dans le village des athlètes mais aussi sur 14 sites de compétition. PCB
 

21 mars 2024

SITI, un bâtiment très discret et méconnu…

En 1958, est créé l’Atelier de Montrouge par un groupe de jeunes architectes. Celui-ci œuvre pour l'EDF de 1962 à 1977.

Au début des années soixante, EDF demande à l’Atelier de Montrouge de transformer l’ancienne centrale thermique d'Issy-les-Moulineaux par un bâtiment moderne. En 1963, après démolition, débute la construction d’une petite tour qui va abriter les ordinateurs de la première génération. Celle-ci sera nommée SITI (Service de Traitement de l'Information).


2007 vue sur la tour avant démolition.

Ce bâtiment qui va perdurer, accueillera la gestion des clients de l’Ile-de-France (5 à 6 millions d’usagers). En 1969, le travail s’amplifiant, des préfabriqués sont installés pour accueillir du personnel supplémentaire.
En 1972-73, pour compléter le site et en faire un ensemble administratif et technique, commence la construction d’une tour plus haute et adaptée aux nouvelles technologies. Elle abritera tout le personnel qui était réparti sur plusieurs sites (1 200 à 1 300 personnes). Celle-ci est opérationnelle en 76-77. Elle est ultramoderne. 
Des délégations étrangères venaient la visiter. IBM y avait installé un des plus gros ordinateurs d’Europe. C’est l’informatique qui démarrait. Prenaient place le service d’exploitation qui avait en charge les ordinateurs, le service de programmation, le fichier clientèle avec la facturation des clients ; c’était l'époque des cartes perforées. 

Vue plongeante sur les nouveaux immeuble d'affaires.
C’était la tour la plus haute du paysage urbain isséen. Bien située, vue chaque jour par des milliers d’automobilistes empruntant le périphérique. C’était une très bonne image de l’entreprise. Cette tour sera reliée au SITI par une passerelle.

Elle a même servi aux pompiers de Paris pour leur exercice de sauvetage en milieu périlleux (GRIMP) quand il était basé à Issy.

Vue aérienne montrant la proche situation du boulevard périphérique
© XDR.
Trente ans plus tard (1977-2007), EDF vend le terrain. La tour sera détruite mais le petit bâtiment, lui, sera réhabilité. Mais il a perdu de sa superbe car il se trouve complètement enchâssé par les immeubles Systra dont il dépend et qui le desservent.

Lors de la démolition, 95 % des matériaux seront recyclés. Aujourd'hui, EDF n'occupe plus les lieux.


Actuelle configuration de l'ancien site EDF, devenu très discret.
Il existe à la médiathèque centre-ville, un DVD (Un jour, mon bureau) qui retrace la genèse de la tour EDF et sa démolition.    Texte et photos Michel Julien

Mise au point. La centrale thermique d’Issy-les-Moulineaux fut construite en 1911 sur l’ancien champ de manœuvres (héliport) annexé par la ville de Paris. Le SITI, s’y trouve aussi à moins de 10 m de la limite communale. Quant à la tour, elle se trouvait bien sur la commune.

15 mars 2024

Issy-les-Moulineaux en 1937

 Ce plan de la partie occidentale de la ville se trouve dans une carte La forêt de Meudon (ci-contredans une édition de 1937. Les auteurs sont « les géographes-éditeurs » Girard et Barrère, Maison Forest (Paris VIe).
Après la Seconde Guerre mondiale, des rues ont été renommées pour la plupart en hommage à des résistants. Par ailleurs, des bâtiments ont disparu au cours des années. Les changements sont indiqués en partant de la Seine vers le sud.

Deux îles sont différenciées sur ce plan des Moulineaux en 1937 (ci-dessous) : en amont, l’île Saint-Germain et, en aval, l’île de Billancourt. Les îles ont été réunifiées sous le nom de l’île Saint-Germain mais le boulevard des Îles qui la traverse en garde le souvenir. Les « Subsistances militaires » de l’île Saint-Germain, ont disparu au profit d’un parc de 18 hectares, avec un bâtiment conservé pour le Poney Club et la tour Dubuffet inaugurée en 1988. La rue, appelée alors villa de la Seine sur l’île de Billancourt, porte le nom de Pierre Poli.

Le quai d’Issy-les-Moulineaux est devenu le quai de la Bataille-de-Stalingrad (Volgograd de nos jours). Ce fut le tournant décisif du front germano-soviétique en 1942-1943. La rue de Bellevue, où habitait le résistant Marcel Miquel, porte le nom de celui-ci ; la rue Gévelot s’appelle désormais rue Jean-Pierre-Timbaud et la rue du Val, rue du Docteur-Vuillième.

Vue panoramique du quartier. Carte postale ancienne.

Les bâtiments, discrètement dessinés sur la carte, de l’entreprise Gévelot (ci-dessus et ci-dessous) ont disparu pendant les Trente Glorieuses au profit d’immeubles résidentiels et d’un grand centre commercial. L’école indiquée à l’angle des rues Aristide-Briand et Paul-Bert fut intégrée au collège Victor Hugo.


Cartoucherie. Entreprise Gévelot. Carte postale ancienne.

Le tracé des deux lignes ferroviaires se croisant, le quartier n’a pas changé. Celle longeant la rive gauche de la Seine correspond au tram T2 et l’autre, qui la coupe, au RER. À leur intersection place Léon-Blum, des travaux sont en cours pour la station de la future ligne 15 du métro. 
 
Un grand merci à Muriel qui m’a gentiment proposé d’étudier cette carte ancienne. Texte P. Maestracci.